|
Les étudiants de l'Université de Savoie ont accès a des cours de Feldenkrais sur le site de Jacob.
Retours...
O Avant tout il faut être curieux
je crois.
Faire un mouvement, puis un autre, et
encore un autre, séparément pour enfin les enchaîner le plus
simplement possible. Ce qui m'a semblé le plus dur, c'est de ne
pas forcer puisque j'ai toujours tendance à vouloir aller plus
loin. Ici au contraire, c'est un travail difficile de réflexion et
de prise de conscience, que de faire le moins d'effort possible
parfois.
Coordonner ses mouvements, jouer avec
sa respiration, être plus à l'aise d'un côté que de l'autre,
changer sa façon de faire... Et finalement, trouver une façon plus
simple, plus organisée, plus confortable, pour un mouvement que
l'on a toujours fait avec effort.
Se poser des questions, pourquoi
avoir fait tel mouvement de telle façon jusqu'à maintenant?
Pourquoi pas autrement? C'est une sorte de jeu
d'exploration de soi, très agréable et reposant. Chacun son
rythme, son côté favori, son envie d'aller plus loin...
Je n'ai pas tout réussi à ressentir
ou même à suivre, mais j'ai trouvé cette expérience très
enrichissante et j'ai découvert des parties de mon corps auxquelles
je n'avais jamais vraiment prêté attention auparavant !
Marion
|
|
O Le Feldenkrais m'a permis de me
découvrir tout en respectant les limites du corps. En effet,
tout en étant décontractés nous apprenons à effectuer des
mouvements avec un certain dynamisme.
J'ai particulièrement apprécié une séance durant laquelle nous avions effectué des mouvements avec nos
pieds contre le mur tout en étant couchés. Au fil du temps, mes
jambes sont devenues plus légères.
C'est en me relevant que j'ai pu constater les
bienfaits de cette séance : j'ai pu constater avec plaisir
que je me tenais beaucoup plus droite, que ma colonne vertébrale
était plus déliée, que j'avais une bien meilleure position et un
meilleur appui sur mes deux pieds.
J'ai ressenti ces bienfaits
tout au long de la journée, je n'étais pas fatiguée du tout (bien
au contraire), j'étais décontractée et je n'ai pas eu mal au dos
de la journée.
Cette pratique m'a permis de mieux me
connaître et de faire des mouvements que je croyais m'être
interdits.
Ce fut une
expérience très enrichissante pour moi et je compte re-pratiquer le
Feldenkrais l'année prochaine.
Sixtine
|
O A
l’origine je pensais qu’il s’agirait d’une discipline proche du yoga
ou de la relaxation. A
la suite de la première séance je me suis vite rendue compte que le
Feldenkrais n’avait pas comme but premier la relaxation même
si de manière générale, on en ressort bien souvent plus zen
qu’à l’arrivée !
Le
Feldenkrais repose d’abord sur une prise de conscience de son
corps dans l’espace. Lorsque l’on pratique cette méthode on
ne cherche jamais la performance mais plus la qualité du
mouvement voir même la qualité de la sensation simple.
Arriver
à développer un mouvement en « bougeant sans bouger ».
À travers des exercices doux et cohérents, on arrive à
développer des amplitudes de mouvement.
Même
si le Feldenkrais n’était pas la méthode à laquelle je
m’attendais au début, j’ai été agréablement surprise, et je
pense que les éléments appris au cours de ces séances me serviront
longtemps.
Manon
|
O Le
fait de prendre le temps d’écouter mes sensations,
(toujours en début de séance on prend le temps de sentir ses
appuis, ce qui nous attire ou nous dérange dans notre position
debout, allongée …) de pratiquer des mouvements lents et précis
afin de ne pas brusquer mon corps, m’a démontré à quel point
nous étions bien conçus, avec la possibilité d’agir de
multiples manières afin de réaliser une même action, tout en
préservant au maximum son énergie grâce à la coordination des
mouvements, ou encore à la répartition de l’effort.
Cette
expérience a une influence sur mon quotidien car désormais,
lorsque j’effectue certains mouvements, il arrive que ceux-ci me
rappellent les cours de Feldenkrais, alors j’emploie la méthode
qui a pu m’être enseignée. Même si cela semble peu, avec le
temps certaines pratiques sont devenues un automatisme et
m’ont permis je pense, de m’économiser tout en adoptant une
façon de faire plus élégante.
Les
cours peuvent sembler étranges au début, on peut ne pas voir de
suite ce qu’ils nous apportent, mais avec le temps tout cela
s’éclaircit. On finit par un enchaînement cohérent
permettant de réaliser une action que l’on avait peut être
l’habitude de faire mais d’une façon différente et qui était a
priori moins adaptée (se relever en faisant un mouvement de
rotation).
D’autres
cours ont pu me sembler intéressants mais moins agréables à
réaliser, par exemple lorsque nous avons travaillé
avec les yeux. Ce travail même réalisé lentement et avec
une faible amplitude créait chez moi des sensations désagréables.
Enfin,
le Feldenkrais reste aussi pour moi un instant de détente fortement
apprécié en milieu de semaine après des journées plutôt
chargées. Une
chose reste fort appréciable dans cette discipline, il s’agit de
la possibilité de pouvoir avancer à son rythme par l’écoute
de soi.
Amélie
|
O Une
amie m’avait conseillé cette activité, je savais juste que
c’était comme un cours de relaxation ; et je me suis dit que c’était l’idéal entre midi et deux pour décompresser des cours
et du stress engendré.
Si
je devais décrire le Feldenkrais je pourrais dire que c’est une
approche du corps par de petits mouvements afin de ressentir les
connexions entre les différents membres du corps humain.
Par
cette activité j’ai appris à me concentrer sur moi-même, j'ai
ressenti des choses auxquelles je ne faisais pas attention dans mon
quotidien, comme la façon dont les différents muscles et os de mon
corps pouvaient être reliés ensemble lorsque l’on
appréhendait certains mouvements. Je me suis rendue compte que
chaque membre de mon corps jouait un rôle dans les mouvements de
tous les jours. Les premières séances je ne comprenais pas vraiment
l’utilité de ces petits exercices, puis au fil des séances j’ai
appris à me faire confiance, je me suis relâchée et j'ai
été plus à l’écoute de mon corps.
Les
séances étant le midi en milieu de semaine, je reconnais que
parfois je luttais pour ne pas m’endormir, tellement c’était
reposant et relaxant.
En tout cas
merci pour cette expérience, c’était nouveau pour moi, et j’ai
apprécié de découvrir de nouvelles sensations que jamais je
n’aurais soupçonnées.
Caroline
|
O Le
Feldenkrais m’a permis de comprendre que mon esprit est
directement relié à mon
corps, qu’il me suffisait de l’écouter pour sentir ses
besoins et aller mieux, cela tout en étant capable
de faire des choses nouvelles et parfois même étonnantes.
Il
m’a apporté un bien-être moral, c'est-à-dire que je me suis
ressourcée pendant les heures de cours, je suis toujours
ressortie en étant apaisée et en ayant eu l’impression d’avoir
appris quelque chose de nouveau sur moi-même.
Si
je devais définir le Feldenkrais en un mot, je dirais :
Nécessaire.
Coralie
|
O Étant musicienne au
sein d'un orchestre d'Harmonie (clarinettiste soliste) c'est souvent
pour la musique que je suis dans un état de stress absolu.
Le
Feldenkrais m'a beaucoup apaisée. Même s'il m'a fallu un certain
temps pour apprivoiser cette discipline, j'ai pu ressentir des choses
que je n'avais jamais ressenties. Je suis d'un tempérament
actif , j'ai assez de mal à me poser que ce soit physiquement ou
mentalement.
Je ne suis pas particulièrement stressée dans la
vie de tous les jours, mais la musique m'apporte des
moments de tension intense lorsque j'ai des solos à accomplir avec
90 musiciens derrière moi, et si je suis en décalage, je décale
tout l’orchestre.
J'ai beaucoup appris sur la
connaissance de soi, de certaines parties de notre corps, de nos
sensations et surtout, de notre respiration. J'ai pu, ces
derniers mois, appliquer certaines des méthodes avant des
concerts. Cela m'a été très bénéfique. Je me suis sentie bien
plus en confiance et bien plus sereine.
Ce qui m'a paru plus
déroutant, c'est cette possibilité de faire corps avec un
instrument, cette sensation de le gérer, de ne pas perdre le
contrôle... La concentration est également un point
essentiel lors de la lecture d'une partition et le Feldenkrais m'a
certainement aidée.
Il est sûr que je continuerai le
Feldrenkrais d'autant plus que nous avons un concours national à
passer l'an prochain. Je suis certaine que cette discipline m'aidera
à gérer mon stress.
Pour le reste, dans la vie de
tous les jours, je dirais qu'indéniablement le Feldenkrais m'a
beaucoup appris, notamment sur le fonctionnement du corps
humain.
Merci pour cette découverte, vraiment, ce fut un
plaisir.
Célia
|
|
O Au départ je me suis inscrite à l’aveugle, ne
sachant pas du tout ce qu’était le Feldenkrais. J’ai fait des
recherches sur Internet m’indiquant que c’est une méthode
de prise de conscience de nos mouvements et nos sensations.
Je
me suis effectivement rendu compte que l’on ressentait et percevait
différemment les mouvements du quotidien. Cette méthode m’a
paru plus « utile », « importante », pour la
vie de tous les jours.
Je
fais plus attention qu’auparavant à la façon dont je me tiens,
m’asseois, même si je n’y pense pas tout le temps. Mais comme
vous nous l’avez rappelé, c’est un entraînement, et
l’automatisme viendra avec le temps.
J’ai
particulièrement apprécié la séance où nous avons
pris conscience de l’importance de nos abdominaux profonds.
À la salle de sport, les coaches nous disent que ce sont des muscles
fondamentaux dans notre corps, mais ne nous expliquent pas forcément
pourquoi. C’est à cette séance que vous nous avez précisé que
Mr Feldenkrais avait inventé cette méthode pour faire des
mouvements rapidement en un minimum d’efforts. Vous avez ajouté
qu’il était un pratiquant d’arts martiaux et avait donc mis en
place des techniques pour être prêt à faire face à son adversaire
avec plus de célérité. Je pense que vous auriez peut être dû
nous indiquer ceci au début des séances. Mais il est vrai qu’avec
le Feldenkrais, nous apprenons les choses au fur et à mesure, et
découvrons de nous-mêmes.
Je
dirai enfin que le Feldenkrais est adapté à tout type de
personne peu importe l’âge, le sexe, ou la souplesse. L’idéal
est avant tout d’essayer, de faire même peu, et pas forcément d’y
arriver du premier coup. Le Feldenkrais nous apprend ou réapprend à
faire des mouvements du quotidien pour préserver notre corps
et notre esprit.
Charlotte
|
O Etudiante
en Psychologie, au premier semestre, j'avais pris deux sports dynamiques,
pour me « défouler », évacuer les tensions et le
stress : badminton et escalade. En effet, je suis de nature
anxieuse, et la fac et l'organisation qu'elle demande
m'ont apporté un poids supplémentaire. Cela a plus ou moins porté
ses fruits mais mon stress était encore assez présent.
Par
les rencontres que j'ai pu faire avec des professionnels de
différents horizons (kinésithérapeute, sophrologue..), j'ai compris l'importance de la relaxation et du « retour au
corps » quand on est un anxieux...
J'avais
envie d'un sport pour me défouler et d'une
autre activité pour justement me détendre et arrêter d'accumuler
du stress.
C'est
donc dans cette perspective de détente et d'ancrage que je me
suis inscrite au Feldenkrais au second semestre. J'en
profite ici pour faire part de ma surprise quant aux différentes
pratiques que propose l'Université de Savoie
(Feldenkrais, Yoga, Qi-Gong...). Je trouve que c'est une opportunité
extraordinaire pour les étudiants, qui peuvent allier études et
bien-être, à coût très réduit et sur leur
lieu d'études.
Je
crois me rappeler que j'ai été séduite dès le premier cours. Au
début, je ressortais toute apaisée, voire un peu ralentie. Au fil
des séances, je sortais relaxée, mais, en plus, dynamisée !
C'est l'une des premières fois où j'expérimente cela, et c'est
vraiment agréable.
J'ai
été beaucoup moins stressée au second semestre. Certainement que
j'ai pu m'organiser un peu mieux au niveau de mes cours,
mais je suis également certaine que le Feldenkrais y est pour
quelque chose, car il m'a permis de redescendre dans mon corps quand
mon mental s'emballait.
Je
suis désormais persuadée que l'anxiété chronique peut se soigner
autrement que par des médicaments.
Merci,
Emma
|
O J’avais
auparavant pratiqué le Tai chi chuan puis le Qi gong. Avec le
Feldenkrais, le corps est beaucoup moins en mouvement qu’avec le
Tai chi chuan par exemple, et c’est peut-être cela que j’ai le
moins apprécié. J’ai l’impression que le Feldenkrais est
plus un sport d’esprit, de conscience de soi qu’un réel sport de
défense ou de combat comme peut l’être le Tai chi chuan.
Pour
pratiquer le Feldenkrais, il faut être en connexion avec son corps,
le sentir et en avoir conscience. Je n’ai pas eu l’impression
d’occuper l’espace, j’ai plutôt eu l’impression d’occuper
uniquement mon corps. Mais ce point négatif à mes yeux a été
également bénéfique pour moi car il m’a permis de
comprendre mon corps, de l’écouter et de répondre à ses besoins.
Ainsi,
mes sentiments sont partagés sur la question mais je reste plutôt
positive quant à mon expérience. Je pense que cette nouvelle
pratique m’a permis de découvrir ce qui se passait « à
l’intérieur » de moi quand je dictais telle ou telle
conduite à mon corps avec mon esprit.
Je
conseillerais le Feldenkrais à mes amis car il permet une approche
intéressante de soi. Il permet de percevoir si tel ou tel mouvement
ou position est plutôt confortable ou inconfortable, si c’est
douloureux ou non. Il aboutit à un changement de nos habitudes,
qui parfois, sont douloureuses car on ne se demande même plus si
nos mouvements habituels nous sont bénéfiques ou non.
Le
fait de prendre conscience de soi et de se dire qu’on prend
conscience de soi permet une sorte de détente car on ne pense à
rien d’autre qu’à la conscience de soi. Cela
m’a permis ce semestre de penser à autre chose qu'aux cours et aux
petits soucis de la vie, et d’être à l’écoute de mon corps.
Marion
|
|